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Les concours de Kermitt
7 décembre 2005

Recrutement sans concours

5h30 : lever. J'ai rêvé que je loupais mon train : il faut absolument que je me réveille TOUT DE SUITE !!!!!!!!!!!! C'est fou comme il n'y a rien à la télé à cette heure-là.
6h22 : gare du Bras-de-fer (et oui, ça existe), j'attends le RER D. Deuxième jour de grève, sinon, je serai partie plus tard. Même à six heures du mat', les gens ne sont pas contents de leur condition de transport : à 8h, c'est pire...
7h03 : arrivée à Paris Gare-de-lyon. Trois étages à monter et j'ai une heure à galérer dans la salle dite "méditerrannée" (il y a que le nom qui rappelle cet endroit, ce n'est pas le bruit, les gens stressés et le froid qui font oublié qu'on est encore à Paris). Je regarde la "guerre des pigeons" : c'est la loi du plus fort qui règne chez eux aussi pour béqueter les trois miettes que laissent si généreusement ma voisine. Je me retrouve soudainement envahie par une dizaine de pigeons dont plusieurs boîteux (savez-vous que l'amputation de la patte est l'opération la plus pratiquée chez les véto à Paris????????? ;-) )
8h00 : départ du train. Je suis assise à côté d'une business woman pauvre (car elle est quand même en seconde classe mais elle se la pète en envoyant des mails) qui apparemment travaille chez L'Oréal (c'est sûrement parce qu'elle le vaut bien). Je m'assoupis.
8h30 : le contrôleur me réveille. Je m'aperçois qu'il fait super moche dehors (tiens, le jour s'est levé?). Je me rendors (six heures de sommeil, c'est peu).
9h10 : Je me réveille, j'en profite pour réviser mon CV (c'est bête de réviser sa vie...)
9h53 : arrivée à Lyon Part-Dieu. Le train s'arrête en chemin pour ne pas être en avance. Malgré tout, j'ai un peu d'avance : j'ai une heure pour me perdre. J'achète un ticket de métro pour la journée. Au moins ici on peut acheter des tickets avec sa carte bleue à partir d'un euro, pas comme à Lille... Par contre il n'y a pas de tourniquet pour passer. Le métro est tout blanc et neuf. Je n'ai que quatre stations. Je ne me perd pas donc j'ai 40 minutes d'avance sur l'heure prévue. Je fais un tour de paté de maison pour me détendre.
10h20 : j'en peux plus : j'ai trop froid et trop envie de faire une envie pressante pour rester dehors. Je me présente à l'accueil alors que le rendez-vous est prévu pour 11h mais mon passage est prévu pour midi. Chic, 1h30 à galérer... Pause pipi : ça tombe bien, on est à côté des toilettes. Tout est prévu : tables, chaises et café à volonté (il manque le cendrier pour faire pause "fonctionnaire"). On est onze à passer aujourd'hui. Trois candidats sont assis : deux viennent de Rouen et attendent une collègue qui est en entretien et un qui vient de Marseille et qui est en poste à l'IUFM de Montpellier. Quand l'entretien se finit, l'accueil vire les deux candidates qui ont passé l'entretien et qui sont en train de nous relater leurs impressions : mais de toute façon, elles n'étaient pas très bavardes...
10h45 : la dernière personne de Rouen passe. J'ai rien apporter à lire et je me fais chier : le stresse me bouffe.
11h15 : une personne n'a pas pu venir à l'entretien : chic, je vais pouvoir passer plus tôt et on n'est plus que dix candidats.
11h45 : on me fait glandouiller 15 minutes après la sortie du candidat précédent à cause de la pause pipi du jury. Je vais tomber par terre avec un petit déjeuner pris il y a six heures et le stress.
12h : je rentre enfin. Je dois faire un monologue de cinq minutes (alors que j'avais prévu plutôt dix) et pendant les 15 minutes restantes, on pose une rafale de questions (d'ailleurs, on m'en pose deux en même temps, c'est tellement plus pratique) sur notamment la numérisation et le rôle du magasinier.
12h20 : je tremble de partout en sortant et je suis pressée d'aller manger.
13h : après s'être retrouvé avec Alexandre à Perrache (c'est tellement simple de se donner rendez-vous dans une gare à plusieurs étages et plusieurs sorties et correspondances...), on décide d'aller manger (on voulait aller à l'office de tourisme d'abord mais "fermeture exceptionnelle aujourd'hui de 13h à 14h" et il est ... 13h01 ! ) au McDo. Pas de place trankilou donc on s'installe où l'on peut, c'est-à-dire à côté (que moi j'appellerais) des adolescentes fashion (et qu'Alexandre appellerait des poufs). Malgré une grosse envie de faire la sieste, on fait un tour de la ville : pour moi, on a fait des kilomètres mais en me montrant le parcours sur une carte, on a rien fait du tout !
15h15 : Après avoir pris un métro datant d'au moins des années 70 (rien que la couleur orange ne donne pas envie de monter dedans), on se repose à l'appartement d'Alexandre. On regarde une émission allemande pathétique (c'est affreux, ils chantent en allemand)
16h30 : départ pour la gare Lyon-Part-Dieu.
17h30 : TGV pour Paris. C'est super cher la bouffe à Relay : 90 cents pour 3 mikado avec, en prime, le paquet ouvert et trop tard pour réclamer (je m'en suis apperçue dix minutes après le départ). Je dors dans le train.
19h37 : je chope le dernier train pour le Bras-de-Fer, évidemment je voyage debout.
22h13 : je m'endors lamentablement, n'ayant pas même pas pu tenir le coup devant le père noël est une ordure ! Demain, lever à 6h30 : la grève continue !

Pas des journées comme ça tous les jours, mon coeur va me lacher sinon...

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